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La navigation

Autrefois important axe de navigation et de transport de marchandises jusqu'au milieu du XIXe siècle, la Loire n’est aujourd’hui plus navigable pour les plus gros bateaux que dans son estuaire, jusqu’à Nantes environ. Elle reste classée voie navigable intérieure (et gérée par Voies Navigables de France) à partir de Bouchemaine jusqu'à Nantes, et aussi sur deux kilomètres entre Decize et Saint-Léger-des-Vignes pour assurer la connexion entre les canaux Latéral à la Loire et du Nivernais. On notera aussi la présence d'une écluse à petit gabarit sur le barrage de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire. C'est la seule écluse sur le cours de la Loire.

Les bateaux anciens étaient traditionnellement à fond plat (comme tout bateau fluvial), avec un grand mât et une voile carrée pour prendre le vent dominant d'ouest de Nantes à Orléans, abattable pour passer sous les ponts. Selon leur taille, ces bateaux se nommaient chaland, gabare, gabarot, toue, mahon, fûtreau...

Avec ces bateaux pérennes ont coexisté des bateaux conçus pour une unique descente, vendus au bout du voyage comme bois de charpente ou de chauffage, ou réutilisés localement. Ces bateaux, construits en sapin dans la région du Forez, emmenaient le charbon stéphanois et les produits foréziens tels que vins et céramiques jusqu'à Paris ou Nantes. Leur trafic a duré de 1704 à 1860. Ils se nommaient, selon leur lieux de construction, saint-rambertes (ou ramberte ou encore salambarde) s'ils étaient construits à Saint-Rambert-sur-Loire, ou roannaises s'ils étaient construits à Roanne.

 


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